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« On se tutoie ? »

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Pas toujours évident de savoir s’il faut tutoyer ou vouvoyer votre interlocuteur. Et pourtant, un « tu » mal placé ou un « vous » forcé pourrait jeter un froid. Voici quelques pistes pour savoir qui tutoyer et quand :

La culture d’entreprise

Commencez par étudier vos collègues : la manière dont ils s’habillent, la façon dont ils se tiennent et s’adressent les uns aux autres… tout cela vous donnera un indice sur le pronom à utiliser.
En règle générale, il convient de vouvoyer ses supérieurs ainsi que les collègues externes à votre service. Vous devriez en revanche pouvoir tutoyer plus facilement les collaborateurs avec lesquels vous travaillez quotidiennement.
En cas de doute, utilisez le vouvoiement, plus respectueux. De toute manière, si le « tu » est de rigueur, ils vous le feront rapidement savoir !

S’adapter à son interlocuteur

Certaines personnes, indifféremment de leur niveau hiérarchique, préfèrent être tutoyées. Et inversement.
Si votre patron vous demande d’agir de la sorte, habituez-vous à le faire, même si cela peut vous paraître difficile de prime abord !
En refusant de passer au « tu », vous risqueriez de donner une impression de distance, voire d’un certain dédain. Attention toutefois à ne pas alterner les « tu » et les « vous » : rien de pire pour perdre en crédibilité !

Passer du vouvoiement au tutoiement

Si vouvoyer vos collègues vous dérange, à fortiori s’ils sont de même rang hiérarchique et dans la même tranche d’âge que la vôtre, n’hésitez pas à leur demander si vous pouvez les tutoyer.
Un simple « On peut se tutoyer ? » fera l’affaire, à condition de bien observer les réactions de votre interlocuteur. Si vous avez l’impression qu’il acquiesce contre son gré, n’insistez pas et retournez au vouvoiement. Peut-être une prochaine fois !
Petite astuce : si vous n’avez pas vu la personne depuis un moment, glissez-lui un « Je ne me souviens plus, on se tutoie ou on se vouvoie ? » : ce pourra être l’occasion de passer au tutoiement !

Et avec les clients ?

Le vouvoiement est généralement de rigueur. S’il s’agit d’un client de longue date avec lequel vous traitez régulièrement, vous pouvez proposer de passer au tutoiement. Attention, cette décision est à double tranchant :
Certes, le client pourra se sentir flatté de cette proximité : ce lien privilégié pourrait même être un atout face à vos concurrents.

Toutefois attention, une trop grande proximité avec les clients peut rendre les choses plus difficiles, par exemple lors de négociation de prix.
Si l’initiative vient directement de votre client, vous pouvez tout simplement lui répondre que vous vous imposez de vouvoyer tous vos clients. Soulignez toutefois le fait que vous appréciez sa proposition afin de ne pas jeter de froid.

Le vouvoiement est une marque de respect et instaure une certaine distance entre les individus. Le tutoiement en revanche, est signe de proximité. Sachez vous adapter à votre interlocuteur et ne forcez jamais les choses, à fortiori s’il s’agit de votre supérieur.

N’oubliez jamais que tutoyer vos clients est à double tranchant : en instaurant une complicité vous améliorez certes la qualité de vos échanges, mais vous risquez également de rendre les négociations plus difficiles.


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